jeudi 31 octobre 2013

L'alchimise (Paulo Coelho)


Celui-là, c'est mon coloc qui m'a tanné pour que je le lise, et quand je dis tanné, je dois dire qu'il a vraiment bien insisté pour que je le lise, m'expliquant que c'était un des meilleurs romans qu'il avait jamais lu. Quand je l'ai vu en occasion, je n'ai pas hésité un instant et je l'ai pris. Puis, profitant de deux heures de train où j'étais oisif, je l'ai lu (dans le même trajet j'ai lu Comme un roman et Malavita) et j'ai fini en marchant dans la rue, à la faible lumière de quelques lampadaires. Comme quoi, c'est possible de lire en marchant.



Résumé en trois mots : Initiation, personnel et Voyage

Ce roman s'inscrit en droite ligne de Jonathan Livingston le goéland ou de classique Le petit Prince, qui sont tout deux également des romans d'apprentissages et plus généralement des contes philosophiques. Je pense même qu'il y a un autre terme pour le désigner, mais j'avoue qu'il ne me vient pas en tête. Si jamais je le retrouve, je le rajouterais.

Il faut avouer que l'intrigue est assez linéaire, ce n'est pas du rebondissement permanent, même si des surprises vont venir parsemer la quête de notre jeune aventurier. C'est surtout pour le fond que le roman importe. C'est un roman puissant, et dont la ligne de conduite serait : réalisez vos rêves. Dans ce sens, j'ai trouvé un fond commun avec Jonathan Livingston le goéland. L'idée de se réaliser soi-même, de faire ce qu'on veut de sa vie, d'oser aller loin dans ses envies et de ne jamais baisser les bras. Et surtout, de tout le potentiel dans l'humain, le fait qu'on puisse aller bien plus loin que notre seule imagination le laisse à penser. Partons au-delà de tout, abaissons les frontières conventionnelles, la vie est faite pour aller bien plus loin !

C'est surtout ce fond qui attire dans le roman, mais la forme n'est pas mal, le style est très bon et le roman se dévore d'une traite. Je n'ai pas lâché les aventures philosophiques du berger, et jusqu'au bout je voulais lire. Le rythme ne faiblit pas un instant. Cependant, je dois avouer que les idées m'avaient plus fortement marquées dans Jonathan Livingston le goéland, peut-être parce que je l'ai lu en premier, sans doute que je les ai lu sans un intervalle suffisant, probablement que je suis déjà un peu trop "mur" pour apprécier pleinement toute la saveur de ce genre de roman. Mais quoiqu'il en soit, j'ai pleinement apprécié ma lecture.


Je dois bien remercier mon coloc sur ce coup, puisque j'ai véritablement aimé cette petite pépite littéraire, bien connue, conte philosophique, roman initiatique, découverte de soi. Je l'ai apprécié sur toutes ses pages, je ne peux que en recommander la lecture, d'autant plus à des personnes plus jeunes, des ados et des futurs adultes. Des gens qui veulent chercher un sens à leurs vies, des gens qui se perdent. Ou bien des gens curieux, des personnes qui aiment rêver, vivre, être heureux. C'est le genre de roman qu'on peut offrir aussi sans craindre de mal viser. Il est juste, terriblement juste. A lire, et à offrir.

(Chronique n°87)

Et encore un ! Et de onze, on continue

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