mercredi 13 novembre 2013

Minuit 4 (Stephen King)

Allez, le nouveau Stephen King lu ! Oui, j'ai mis un temps fou avant d'en relire un (et pourtant il y en a qui trainent sur ma PAL) et je pense que le suivant ne sera pas pour tout de suite. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais il me faut un peu autre chose en ce moment que de l'horreur à la Stephen King. Car c'est bien de cela dont nous allons parler à présent.



Résumé en trois mots : Nouvelle, Fantastique et Horreur

Ce recueil de nouvelle longues se couple avec Minuit 2 (dont les éditions présentés ont la couverture complémentaire d'ailleurs) et le style des nouvelles est le même que dans Différentes saisons, à savoir très long mais sans doute pas assez pour un roman (quoique ici nous avons tout de même près de 300 pages par histoire). C'est donc seulement deux histoires que nous découvrons dans le recueil.

 La première, intitulée Le policier des bibliothèques est spéciale en son genre, principalement parce qu'elle fait appel à des choses qui, à mon avis, est très typé américain (et surtout sur une période donnée). En effet, il y a comme idée que lorsqu'un enfant ne rapporte pas ses livres à temps à la bibliothèque, il est poursuivit par le policier des bibliothèque, sorte de Père fouettard qui traque l'enfant coupable. Le souci, c'est que de base, je n'ai pas été touché par cette idée étant donné que je n'en avais jamais entendu parler étant plus jeune et que je n'y suis plus sensible à l'heure actuelle.

Cependant, Stephen King continue de faire preuve d'une narration très bonne et à mon sens maitrisé dans le livre. Le seul souci c'est que ce livre n'est pas vraiment innovant par rapport aux autres récits du genre par S.K., et que si vous avez déjà lu dans le même style, ce n'est pas franchement différent. L'incursion du fantastique se fait assez rapidement, on continue dans le suspense, mais je trouve qu'on n'a pas de grande originalité. C'est de l'épouvante autour d'un thème qui doit vous parler, sinon on passe un peu à côté, et concrètement c'est ce qui s'est passé pour moi.

Le deuxième récit, qui s'appelle Le molosse du soleil, est assez différent dans son fond puisqu'il parle cette fois-ci d'un appareil photo qui semble hanté. Enfin, hanté d'une façon très particulière, et assez originale. Mais en tant que telle, j'ai aussi eu des petits problèmes avec. Là encore, je pense que je ne suis pas de la bonne époque pour apprécier pleinement ce récit. C'est une lecture intéressante, mais j'ai trouvé le tout anecdotique là aussi. L'idée est bonne, mais j'ai trouvé le développement peu portée sur l'horreur, plus sur le suspense, et au final j'ai été pris par le récit plus qu'apeuré. Hors il n'y a pas grand chose comme suspense, et quand on a fini, ce qui reste c'est clairement la peur ou rien. Et dans mon cas, ce fut à nouveau rien.

En fait le recueil n'est pas mauvais, mais il est trop typée dans les années 80/90 selon moi, Stephen King usant trop des codes de son époque et de son lieu, ce qui ne marche pas beaucoup pour nous il faut bien l'avouer. Mais le style reste prenant et Stephen King connait son genre. Je suis sur que si les histoires vous parlent, les récits vous provoqueront les terreurs que vous souhaitez. Mais sinon c'est franchement plus difficile à dire, et je pense qu'on peut passer à côté sans problème. C'est l'horreur du bas du panier de l'auteur, mais le fond reste tout de même bon.

(Chronique n°93)

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