jeudi 27 février 2014

Conan le Cimmérien (Robert E. Howard)

Ah ben ça, ça me change de ma dernière lecture de fantasy un peu ratée (bon, je suis méchant, mais c'était vraiment pas à la hauteur de ce que je pensais). Voila la littérature qui fonda le genre de la fantasy. En effet, c'est les récits de Howard qui sont considérés comme fondateur du genre, avant que n'arrive Tolkien et son Seigneur des anneaux, qui posa de nouvelles bases et un autre genre de fantasy (ce qui est amusant, c'est qu'on retrouve ça dans les films. Conan le barbare est sorti avant le seigneur des anneaux et propose un autre genre de fantasy). Bref, je me suis enfin lancé dans ces récits que j'avais hâte de lire, puisque tellement vanté, mais surtout parce que Conan est un héros très particulier. Un vrai barbare.


Résumé en trois mots : Combats, Barbare et Monde imaginaire

Faut avouer, ça dépote ! Conan le barbare, c'est pas pour les mous du genoux ! En effet, Conan est le type même du héros couillu, brutal, costaud, et possédant à la fois une intelligence (mais dont il se sert peu) et un code d'honneur -qui est tout de même très spécial. C'est un caractère fort, un barbare dans le nouveau sens du terme, un représentant de peuplades n'existant plus vivant en des temps bien anciens ... Un personnage qui progresse, évolue, tend progressivement vers d'autres choses. C'est aussi un héros intègre, qui reste toujours fidèle à lui même et ne connait que la voix des armes. Un personnage qui est à la fois charismatique et agaçant, qui nous met en face de l'homme primitif, mal dégrossi, mais qui plait, qui fascine, qu'on veut suivre.

Bref, vous aurez compris, Conan le barbare, c'est un personnage ! Et du coup, il porte franchement tout les récits. Si ceux-ci contiennent notamment des paysage et une diversité de lieux, il faut bien avouer que les scénarios sont un peu faiblards, surtout qu'avec le format de nouvelles on n'avance jamais très loin, c'est du court récit qui ne cherche pas à s'étendre. Et pourtant, ça suffit ! Parce que c'est le format de Conan, pourrait-on dire. Il vit dans l'instant présent, et les récits s'enchaine dans cet esprit. Conan ne vit qu'a l'instant, fini ce qu'il a à finir et continue sa route, sans cesse sur le chemin, apprenant et continuant de chercher ce qu'il estime nécessaire. J'avoue que j'ai beaucoup aimé cet aspect très détaché, qui fait qu'on n'a que peu de continuité dans les récits. Le livre est plus un composé de différentes histoires (qui pourraient presque avoir des héros différents à chaque fois) dont Conan est le seul centre. Du fait, la lecture est très plaisante, simple et efficace, d'un style direct et aussi très amusant. Et j'avoue que je n'en demandais pas autre chose.

Pour faire simple, c'est du bon, et j'en redemande une petite part si je peux. Car Conan m'a séduit, le personnage et l'univers, pour des nouvelles simples et directes, dans un style puissant qui nous accroche vite, et nous relâche dans un monde sauvage et puissant. J'ai été séduit par tout cela, et je me suis plongé avec délice dans les récits de ce barbare atypique. J'aurais bien envie d'y retourner, car Conan me manque déjà ... 

(Chronique n°144)

 

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