mardi 24 juin 2014

La huitième couleur/Le huitième sortilège (Terry Pratchett)

Un ami m'a prêté ce livre, en m'expliquant de façon assez convaincante que ma culture littéraire fantasy ne serait pas complète tant que je n'avais pas lu ces romans fondateurs de la mythique de la saga du disque-monde. Et bien évidemment, je me suis retrouvé avec deux livres très court et donc très vite lu, pour lesquels je n'ai pas passé plus de deux jours (et encore, pas entier) pour finir les deux tomes. Et maintenant, je vais vous faire un petit commentaire sur ces deux livres, qu'il ne faut pas dissocier à mon avis, puisqu'il s'agit d'une seule histoire à la suite, qui s'enchaine. Et c'est ainsi que s'ouvre les annales du disque-monde !


Résumé en trois mots : Magie, Monde et Humour

Humour étant le maitre mot de ce livre, il faut bien que je le développe en premier, tant toute l'histoire va tourner autour de cela, tout est drôle d'un bout à l'autre, aussi bien dans les situations, les annotations de l'auteur, les personnages, les répliques, l'ensemble ... Tout est absolument drôle d'un bout à l'autre, sans même faire référence à tout ce qui est des clin d'oeil à tout ce qui s'est fait dans la fantasy.

Bref, sans m'étendre tout le temps qu'il serait nécessaire, je peux dire que c'est incroyablement drôle. Pratchett a un humour à toute épreuve, et qui se glisse absolument partout, dans le moindre recoin, la moindre fissure qui le permettrai. Si bien qu'on sourit tout le temps et que je me suis retrouvé à rire franchement plus d'une fois. Voir même rire franchement. Et vous ne pouvez pas imaginer le bien que ça fait parfois, de lire un roman qui se fout aussi ouvertement de tout les codes de la fantasy. Jusqu'au bout.
Tout le reste est bon, c'est bien vrai. L'histoire est juste excellente, à partir dans tout les sens, toujours retombant sur ses pattes (exercice étonnant, il faut bien l'avouer), présentant personnage excellent (Deuxfleurs, Cohen le Barbare ...) et des situations rocambolesques qui s'enchainent sans temps mort. C'est de l'aventure avec un grand H et de l'humour avec un grand sourire ! Et plein de petites phrases superbes, sans parler d'un coffre à pattes.

Ce livre, c'est également un torrent de bonne humeur. Vous êtes un peu déprimé, en deux minutes il vous a redonné le sourire. Tout s'y prête, et c'est jouissif de lire tant de bonnes idées en une fois. Sans même parler de l'histoire, plutôt anecdotique même si elle sert de fil rouge à l'ensemble. C'est juste pour le plaisir de suivre quelque chose d'un bout à l'autre, avec un final qui est d'ailleurs assez joli sur A'Tuin, et qui conclut d'une belle façon cet ouvrage. Rien a redire jusqu'au bout, si ce n'est qu'il nous donne une furieuse envie de connaitre la suite des aventures de tout ce petit monde.

Pour un premier tome, c'est plein pot. L'histoire, les personnages, les situations, l'humour surtout, tout est réuni pour qu'on passe un excellent moment en se poilant sans cesse. J'aurais eu des éclats de rire, des fous rires, plein de sourires, des moments parfaits pour bien se sentir au final ! C'est une vraie cure de bonheur que ce genre de livre, et je vous souhaite vraiment de le lire. Surtout qu'une telle parodie de la fantasy ne se retrouve pas ailleurs, c'est à dévorer pour bien comprendre. A lire ? Évidemment, et attaquons ensemble la suite des Annales du disque-monde.

(Chronique n°198)

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