samedi 14 juin 2014

Les cavernes d'acier (Isaac Asimov)

Cycle des robots, volume 3


Le troisième tome inaugure enfin les histoires longues et introduit les personnages que nous retrouverons au fil de la saga. En y repensant, c'est la première fois que je lis une histoire en un volume de Asimov depuis le livre Cailloux dans le ciel, mais j'ai maintenant les deux gros cycles (Les robots et Fondation) dans la ligne de mire, c'est donc parti pour des histoires plus longues. Et j'avoue que ça fait plaisir de retrouver le talent de cet auteur qui m'avait ébloui lors de ma première lecture.


Résumé en trois mots : Enquête, Robot et Spatiens

Les Spatiens, humains habitants d'autres planètes, genre qui n'est ni terrien ni extra-terrestre ... Un concept assez amusant. D'ailleurs, en y repensant, ça me rappelait un peu le cadre de l'histoire Cailloux dans le ciel, avec cette Terre vieillissante qui n'est qu'un petit morceau perdu dans l'immensité des autres espaces de l'univers.
Le livre en lui-même n'est qu'une enquête, mais pas, cette fois-ci, sur les robots. Il s'agit toujours de s'interroger sur les robots, mais d'une autre façon, et sans s'intéresser aux conditions d'actions des trois lois. Ici, la focale se fait plus sur l'interpénétration de la société par les robots et la haine viscérale que pourraient éprouver les humains au contact de ces êtres à la fois semblables à eux-mêmes et en même temps supérieur par bien des côtés. Ce qu'Asimov appelle le syndrome de Frankenstein.
J'ai beaucoup aimé ce livre, une enquête très sympathique et pour laquelle j'ai beaucoup hésité, même si le coupable m'apparaissait comme potentiel, je n'ai rien deviné jusqu'à la fin. En tout cas, elle est très bien réalisée.
J'ai beaucoup aimé le différents points de réflexions qui composent le roman, même si ceux-ci sont souvent des points déjà présents dans les nouvelles que j'ai lu, mais ils confèrent un éclairage sympathique à l'enquête qui n'est pas l'essentiel du livre.

Un bon roman, même si ce n'est pas le meilleur de l'auteur, mais qui se lit agréablement et qui invite à réfléchir encore une fois au potentiel en devenir de l'humain sur Terre, mais aussi dans le reste de l'Univers. Sans oublier, bien sur, tout ce qui caractérise cette série : les robots et leurs place dans un monde d'humain, leur interaction avec eux et tout ce qui s'ensuit. Bref, un nouvel opus toujours dans la bonne moyenne des Asimov et qui m'invite à me pencher sur le suivant assez rapidement.

(Chronique n°194)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire