lundi 13 avril 2015

Prisonniers du paradis (Arto Pasilinna)

Et encore un livre de cet auteur, le finlandais Arto Paasilinna, qui sait à chaque fois nous entrainer dans des histoires rocambolesque avec des personnages hauts en couleurs et généralement bien gorgés d'alcool. Ce qui est encore une fois le cas ici, mais avec un climat bien différent et quelque peu plus clément, les tropiques !


Résumé en trois mots : Crash, Jungle et Communauté

Ce roman est différent de ce que l'auteur écrit habituellement, puisqu'il exporte ses charmants compatriotes finlandais dans les tropiques, en prenant pour prétexte un crash d'avion qui oblige des suédois et finlandais à rester sur une île déserte, sans espoir de voir un jour venir les secours. Les personnes commencent alors à s'organiser pour survivre, et bientôt la survie n'est plus le seul motif de rester, puisque le bar de la jungle va même ouvrir, avec son alcool distillé localement.

Je ne sais pas si l'auteur est passionné d'alcool, mais c'est un thème plus que récurent dans ses romans, mais passons. En tout cas, ce livre prouve encore une fois le grand talent de Arto Paasilinna, qui nous sort encore une histoire délirante et bienvenue (sauf pour un ou deux détails, notamment avec les gilets de sauvetage qui semblent inépuisable ...) sous un jour différent de d'habitude. Je me suis senti, durant ma lecture, transporté sous les tropiques, et c'était bien agréable. De plus, ces hommes toujours extraordinaires que nous pond l'auteur sont une source inépuisable de rire, avec tout ce que cela comporte de bagarres, de projets stupides ou de réussites grandiose. D'au bout à l'autre l'auteur invente tout ce qu'on peut imaginer pour finalement nous laisser fermer le livre avec un petit rictus au coin des lèvres.

Encore une réussite, simplement un bon livre humoristique qui m'a fait rire alors que je commence à m'habituer au style de l'auteur et que je n'en suis plus à mon coup d'essai avec lui, mais la sauce prend encore une fois et la lecture fut plaisante d'un bout à l'autre. C'est toujours un régal d'humour et d'inventivité, jusqu'au final, et je vous recommande encore une fois sa lecture pas très longue, qui plus est, pour passer un moment agréable.

(Chronique n°259)

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