mercredi 27 mai 2015

Les dix femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi (Arto Paasilinna)

Curieusement, il y a parfois un stade de trop avec certains auteurs, un stage au-delà duquel on se dit qu'il aurait mieux valu qu'on arrêtasses la lecture. Parce qu'il est temps de changer de gamme, de passer un peu à autre chose. J'ai eu ce trop plein avec Au fruits de la passion de Pennac, avec le Fondation foudroyée et maintenant, je le découvre avec ce livre de l'auteur. Un auteur que j'estime et que j'ai suivi avec intérêt, mais qui m'a au final écoeuré comme un trop plein de chocolat. Bref, je crois que ce livre sonnera pour moi le glas de notre relation, et que Arto Paasilinna ne visitera plus la roulotte aux livres.


Résumé en trois mots : Noel, Femmes et Finlande

Ce livre fut celui de trop. Peut-être pas la bonne période, peut-être pas les bonnes conditions, peut-être trop proches des autres lectures. En tout cas, je n'ai pas apprécié ma lecture comme autrefois, et j'ai fini par être lassé avant la fin du roman, souhaitant qu'il se finisse bien vite.

C'est d'autant plus dommage que l'idée est intéressante, notamment sur le personnage principal qui est un odieux connard et que l'auteur se plait à nous présenter sous un jour assez peu reluisant. Le périple qu'il connait dans les deux parties du livre est plutôt rocambolesque, mais il m'a peu intéressé, et je me sentais las des multiples références qui reviennent sans cesse dans sa bibliographie. Après 7 livres lu, je me sentais un peu trop pris dans des références régulières, et je me lassais de l'effet comique redondant.

Clairement, le livre de trop pour moi. J'apprécie toujours autant la plume de l'auteur et son ton volontairement mordant avec les Finlandais de manière générale, mais je trouve que c'est un peu trop d'avoir dévoré autant de ses livres. J'aurais du déguster la chose de manière plus délicate, et je vais maintenant faire une longue pause que j'espère non-définitive avec lui. C'est un bon livre, soyons honnête, mais il est venu au stade du trop. Dommage, les idées étaient intéressantes. C'est moi qui n'était plus en état de le recevoir.

(Chronique n°276)

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