jeudi 2 janvier 2014

Veronika décide de mourir (Paulo Coelho)

Bonne année à toutes et à tous, allons-y pour de nouvelles chroniques, et le bilan de cette première année de blog dans trois semaines. Commençons cette nouvelle année dans l'optimisme, avec Veronika décide de mourir !


Même si j'avais moyennement apprécié l'autre ouvrage de l'auteur, L'alchimiste (qui reste excellent), j'ai décidé d'en lire un autre car l'auteur me paraissait très bon, et que le scénario derrière tenait en deux lignes, mais semblait prometteur. En plus pour une fois l'actions se déroule dans un lieu un peu inhabituel, alors pourquoi hésiter ? Je l'ai pris rapidement et lu encore plus vite je crois bien.


Résumé en trois mots : vie, suicide et folie

L'auteur nous pond un nouveau livre philosophique et métaphorique sur l'art et la manière de vivre, sur notre façon de nous comporter et de comprendre la vie. Ou tout au moins de l'apprécier. C'est déjà un bon point.

Ce qui m'a beaucoup plu dans ce récit, c'est qu'il dépasse le cadre du simple conte philosophique, comme dans L'alchimiste, et qu'il nous raconte en plus une histoire derrière, mélange entre cette de Veronika et des pensionnaires de l'asile, ainsi que des réflexions du médecin. C'est bien plus intéressant du coup, et l'auteur nous entraine dans cette folie d'un asile qui semble plus sage que le monde extérieur. C'est à la fois l'occasion de discuter de la vie, de la folie, de la mort, des envies, des passions et du sens de la vie. Le tout tellement bien mis en scène que j'ai trouvé ça admirable.
Le seul reproche que j'aurais, c'est vraiment que j'ai senti la fin un long moment avant qu'elle n'arrive, et c'est dommage. Cela dit, ça n'enlève rien à son charme et à son ingéniosité, mais vu la teneur du roman elle me semblait plus évidente. Bref, j'ai une petite pointe de regret.

Mais pour le reste, c'est génial. Notamment la beauté du texte et sa fluidité, qui donne envie de lire sans s'arrêter (ce que j'ai fait à peu de choses près d'ailleurs). C'est vraiment agréable à lire, c'est prenant et sans prise de tête, on se contente de lire et d'avancer, réfléchissant sans s'en rendre vraiment compte, sans même noter certaines choses qui s'impriment dans notre tête. En soi, c'est exactement ce que j'attendrais de littérature à tendance philosophique.

En fin de compte, c'est une excellente lecture à laquelle j'ai eu droit, puisque le livre se lit d'une traite et avec une facilité déconcertante, tout en traitant d'un grand nombre de sujet et incitant à réfléchir, la portée philosophique se mêlant d'autre questions, notamment autour de la folie et des asiles, mais aussi de l'acceptation de soi. Des thèmes forts autour d'une histoire simple mais efficace, d'un style bon, c'est une lecture hautement recommandée que j'ai là.

(Chronique n°116)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire